THE JOSHUA TREE NATIONAL PARK
de Twentynine Palms.
De dramatique à rock…ambolesque.
L'épicentre de la scène musicale californienne.
Plus de quarante ans après la mort de Gram Parsons, le 19 septembre 1973, l’esprit du pionnier du country-rock persiste à planer sur le désert du Mojave et Joshua Tree Park (le Joshua Tree National Monument à l’époque), terre érigée de cactus, rongée par les buissons et parsemée de tiges enchevêtrées, les fameux ocotillos. Sur ce sol californien devenu lieu de retraite privilégiée des hippies de Los Angeles et de la fin 60’s, début 70’s, s’épanouit le Joshua Tree, l’arbre de Josué, que les Mormons ont affublé de ce nom au milieu du dix-neuvième siècle pour son profil laissant penser à Josué, personnage biblique, montrant, bras tendus, la Terre Promise.
La sphère musicale de la west coast des années 70/75 considérait cet endroit comme l’épicentre de la culture californienne. Il était alors fréquent d’y rencontrer les piliers de la scène de Los Angeles, distante de 150 miles, aller et venir dans le parc, en quête d’expérience spirituelle, pour se ressourcer, y puiser une inspiration nouvelle ou partir à la recherche de la supposée base de potentiels OVNI censés se cacher derrière les collines et y animer le ciel de leurs lumières étranges, la nuit tombée. Les drogues, et le LSD notamment, ne sont jamais très éloignées des motivations de ce cercle de visiteurs.
Le lien entre l’endroit et le rock est très fort et même U2 réfère à Joshua Tree pour nommer son cinquième LP studio en 1987, celui par lequel les irlandais explosent les compteurs et font fondre les critiques.